Dure vie que celle d'un joueur, rôliste qui plus est...
Ayant déjà terminé une séance de jeu de rôle à une heure indue dans la nuit de dimanche à lundi, j'avais la ferme intention d'en écraser ferme le lundi soir en me couchant en même temps que les poules (oui oui, les gallinacés pas les gagneuses généralement couvées par un autre type d'animal : le maquereau).
Mais voilà, Aurélien me fait le coup des grands yeux humides en me proposant de jouer le soir dit à Leonardo da Vinci... Je mobilise donc ma détermination pour repousser cette vile attaque et... envoie chier Morphée.
C'est donc tout benoitement que nous arrivons au Coffee Jeux. Il ne faut pas bien longtemps à la verve d'Aurélien pour convaincre Damien. Mais la loi de Murphy s'acharne sur lui (après son magnifique après-midi, hein ?) et il doit aller se charger d'un nouvel arrivage de clients. Heureusement pour Aurélien, deux sauveurs viennent se laisser tenter : Nicolas et Mathilde. Aurélien a la joie de recommencer l'explication des règles tandis que je prépare tranquillement la mise en place des pions et cartes supplémentaires.
Et ensuite on attaque la partie.
Le moins que je puisse dire est que nous n'avons pas vu le temps passer. Les intéractions sont continues et il n'y a pas de temps morts. Impossible de lire son journal ou des BD pendant que les autres jouent. Le mécanisme de majorité tourne très bien et les tours d'acquisition de ressources devenant de plus en plus chers permettent même à ceux qui se sont fait écraser dans les majorités de pouvoir récupérer des trucs (et donc d'avoir l'impression de participer au jeu).
J'ai aussi eu quelques moments de solitude... du style :
- mais merde cet enfoiré d'Aurélien m'a raflé les majorités... j'ai pas assez de thunes pour me payer tout ce dont j'ai besoin...
- bon, c'est bien d'avoir regardé les 4 prochaines inventions à sortir du talon pour pouvoir anticiper les ressources mais je les ai déjà oubliées au bout de 5 minutes...
En conclusion : un très bon jeu. Y M'LE FAUT, DAMIEN !!!